Théâtre Alsacien Strasbourg
 
 

La newsletter du TAS, n°10 

Avec son rythme effréné, «  Duo uff'em Canape  », proposé en ouverture de saison, a placé la barre haut et impose un enchaînement de qualité. Le nouveau conte de Noël de Philippe Ritter, sur une musique composée pour l'occasion par Michel Wackenheim, archiprêtre de la cathédrale de Strasbourg, et accompagné des chorégraphies de Richard Caquelin, relève assurément le défi ! Comédien et auteur du TAS depuis des années, Philippe Ritter vient d'être récompensé d'un Bretzel d'Or lors de l'édition 2016 de ce prix imaginé par Germain Muller. Comme l'an passé, pour pouvoir assister dans les meilleures conditions aux représentations de cette pièce, vous trouverez à la fin de cette Newsletter le détail des conditions d'accès au théâtre et de stationnement autour de la Grande Île de Strasbourg. Pensez également à vous présenter exceptionnellement une demi-heure avant le début du spectacle pour avoir le temps de passer le sas de sécurité en toute sérénité. Pour finir, pensez à partager la magie du Wiehnachtsmärel avec vos enfants ou petits-enfants : lors de la séance du dimanche 18 décembre, à 18h, une place est offerte à chaque enfant de moins de 12 ans accompagné d'un adulte !


  

«E lustiger Strohmann»
Conte de Noël en 6 tableaux de Philippe RITTER
Musique de Michel Wackenheim - Chorégraphie de Richard Caquelin
Mise en scène : Bernard KOLB

 

En mariant musique, ballet et dialecte alsacien, le TAS veut offrir à un large public un spectacle coloré et féerique. Au fil des années, le conte de Noël est devenu le rendez-vous des générations, permettant de vivre ensemble un grand moment de plaisir durant lequel enfants, parents et grands-parents peuvent partager la magie du spectacle vivant.

Cette année, le TAS propose une création originale de Philippe RITTER, « E lustiger Strohmann », avec une musique composée pour l’occasion par Michel WACKENHEIM. La mise en scène est réalisée par Bernard KOLB.

 

Strohmann attend dans son jardin la venue de ses amis les oiseaux. Le jardinier est furieux car l'épouvantail ne fait pas correctement son travail et les oiseaux picorent sans la moindre gêne toutes les graines du potager.

Seppele, son jeune apprenti maladroit, préfère quant à lui la sieste au travail. Devant l'incompétence de Seppele et l'amour de l'épouvantail pour les oiseaux, le jardinier se fâche et finit par chasser ces incapables : ils n'auront le droit de revenir que lorsque l'un sera plus dégourdi et que l'autre aura appris à faire peur à la gent ailée ! L'affaire se présente mal, car la candeur de Seppele le dispute à l'amour des bêtes de l'épouvantail.

L'un à pied et l'autre assis dans la vieille brouette du jardinier, les deux compères découvrent bientôt un pays plein de mystères et de secrets. Après bien des épreuves, ils reviendront peut-être... un beau jour... l'un un peu moins gentil, et l'autre plus intelligent !

 

Les représentations sont données sur la scène de l'Opéra, place Broglie, à Strasbourg.Le spectacle, joué en alsacien, est entièrement surtitré en français.

 

Représentations :
en soirée, les 14, 15 et 16 décembre à 20h
en matinée, le dimanche 18 décembre à 14h et 18h
et le lundi 26 décembre à 15h

Les billets sont en vente à la caisse de l'Opéra de Strasbourg, place Broglie, de 12 h 30 à 18 h 30, à la Boutique Culture, et directement sur le site du Théâtre Alsacien Strasbourg : webtas.fr

Renseignements et réservations au 06 33 260 300
ainsi que sur
webtas.fr

  

Gratuit pour un enfant de moins de 12 ans accompagné d’un adulte
lors de la séance du dimanche 18 décembre à 18h.  

Rappel : Demi-tarif pour les enfants de moins de 12 ans
pour l’ensemble des spectacles de la saison

 

Distribution : 

Philippe Ritter
De Strohmann
Louis Hoennige
De Gärtner
Julien Henni
Seppele
Elisabeth Ritter
Rotschwänzel
Bénédicte Keck
Buchfink
Catherine Kremmel
Blauimeiss
Yannick Hornecker
E Zwärigel
Alain Leseux
De Zwärigelkenni
Andrée Blum
Strüwelhex
Nicole Burckel
Krumnaas
Fabienne Scharwatt
Warzelnaas
Jérémy Fischer
De Menschefresser
Cathie Goerger
De Riess
Claude Matthiss
De Riesschef
José Montanari
De Narrateur
Bruno Jung
E Zwärigel
Christian Fuger
E Zwärigel

Et avec les danseuses Aline Reder
Cécile Adamow
Fanny George
Noémie George

 

 


 

De nejgierig Storich mecht wisse

 

Depuis des années, Julien Henni prête ses traits juvéniles aux héros enfantins des contes de Noël du TAS. On se souvient aussi avec plaisir des personnages farfelus qu'il a incarnés dans des comédies débridées ou des personnages au caractère bien trempé dans des comédies de moeurs. Dans une grande brasserie strasbourgeoise, juste avant une répétition du conte de Noël, il a accepté d'évoquer son parcours et son amour du théâtre et de l'alsacien.

 

Cette année encore, tu tiens l'un des rôles principaux du conte de Noël : quel genre de plaisir est-ce pour toi ?

L'Avent constitue une période particulière en Alsace, avec le sapin, les bredele et les marchés de Noël. Le Wiehnachtsmärel est un des éléments importants de cette tradition, qui lui confère sa magie. C'est un plaisir d'y participer pour apporter sa pierre à cet édifice féerique et intemporel. Tout le monde s'y retrouve et c'est l'occasion de se couper volontairement de l'actualité qui est parfois si préoccupante... Depuis 1998, date de mon entrée dans la troupe, j'ai joué dans presque tous les contes ! Pour moi, c'est toujours un bon souvenir, avec de beaux costumes et de belles histoires. « E lustiger Strohmann » ne déroge pas à la règle : la structure est traditionnelle, avec les personnages habituels des contes, mais avec des éléments de modernité qui, pour moi, sont essentiels.

On t'a aussi vu souvent dans des comédies...

Pour un comédien, tous les genres sont intéressants à jouer, mais certains sont plus faciles que d'autres. Je sais que j'ai un sourire communicatif et j'ai envie de le partager. J'ai de bons souvenirs de comédies loufoques comme « D’r Inbildungskrank », dans lequel je jouais un personnage extravagant, « Versteckerlesspiel», avec ce jeune scientifique introverti, ou encore « D'Hand vum Heilpraktiker », où j'ai interprété un travesti flamboyant. Dans les pièces de boulevard, comme «Babyboom in schwarz-wiss », que je vais jouer en mars, je me suis marié au moins une centaine de fois ! Les rôles dramatiques exigent de moi un travail plus important. La direction d'acteurs est alors essentielle. Mais on a dans la troupe des metteurs en scène très professionnels qui permettent de prendre confiance. Même si c'est parfois difficile puisque les répétitions ont lieu le soir, après le travail. Je prends souvent ça comme un challenge qui m'oblige à aller au bout de moi-même pour donner le meilleur. A la fin, les applaudissements du public montrent que le travail paie. J'aime également beaucoup les pièces en costumes, qui permettent de rentrer facilement dans la peau des personnages et de faire revivre des époques révolues. Les rôles que j'ai joués dans des pièces de mœurs, comme « Gfährliches Spiel » ou « 's Gständnis », de Christian Royer, ont été des moments de remise en question pour moi, et m'ont permis d'avancer. Je trouve que chaque rôle permet de découvrir une nouvelle facette de soi et que cette connaissance intime peut même servir parfois dans la vraie vie qui ressemble, il faut le dire, souvent à une pièce de théâtre !

Est-ce que tu dirais que ton apparence juvénile est un atout pour toi ?

J'ai la chance de paraître jeune, oui, c'est un atout, et j'en joue ! L'ennui est que dans certaines circonstances, il peut arriver que l'on ne me prenne pas au sérieux à cause de ça. Au théâtre en revanche, je n'ai pas l'impression que ça me cantonne plus que d'autres. Je me dis simplement que j'ai encore beaucoup de personnages qui attendent patiemment que je vieillisse !

Peux-tu nous parler de ton parcours avant ton arrivée au TAS ?

Je suis entré dans la troupe en 1998, l'année où Pierre Spegt est devenu président. J'avais tout juste 18 ans et j'ai tout de suite eu un rôle dans «  D'r Gitzhals », de Molière, qu'il a monté cette année-là, avec Eric Muller dans le rôle principal. Quel souvenir !
Pour moi, le théâtre a toujours été une histoire de famille : mon grand-oncle, Philippe Glattfleder, était metteur en scène et auteur et il m'a encouragé à monter sur les planches du Théâtre Alsacien de Brumath, où je suis né (et d'où Gustave Stoskopf est originaire !). Je lui dois beaucoup. La première fois, j'avais entre 10 et 12 ans. Puis Roger et Yvette Burckel, tous deux comédiens du TAS, m'ont informé que la troupe cherchait des nouveaux acteurs. J'ai participé à une audition en 1998, en même temps que Guy Riss, Raphaël Acker et Sophie Rinckel. J'ai encore joué une année à Brumath, parce que j'avais des engagements auprès d'eux, puis j'ai dû arrêter, parce que j'ai tout de suite beaucoup joué à Strasbourg et je ne voulais pas faire les choses à moitié : c'était tout de même un engagement important !

 

Quels sont tes souvenirs les plus marquants au TAS ?

Plutôt que de parler d'un souvenir en particulier, puisque dans le fond chaque représentation est marquante, j'ai envie de dire que la troupe est comme une famille, auprès de laquelle on passe énormément de temps. Certes, il y a des gens qui partent et de nouvelles personnes qui arrivent, mais ce groupe est globalement régi par un esprit fédérateur très positif. On se sent en confiance ensemble sur la scène. C'est vraiment une chance de jouer à Strasbourg : il y a une belle équipe de jeunes comédiens, mais aussi une vraie pluralité d'âges, qui permet de nouer des affinités variées. C'est une force, qui nous permet d'avoir des fondations solides pour construire l'avenir !

Quel est ton lieu préféré à Strasbourg ?

J'aime beaucoup Strasbourg, qui est la capitale alsacienne et européenne, mais je suis plus attiré par l'Alsace du Nord, avec son ambiance particulière, où se trouvent mes racines. J'aime m'y retrouver en famille ou avec mes amis. Je trouve que c'est une région dynamique, ouverte vers le monde, transfrontalière. La période de l'Avent, justement, s'y déroule avec un charme particulier. J'aime tout particulièrement le Pays de Hanau, les Vosges du Nord et l'Outre-Forêt !

Pour finir, peux-tu nous parler de ton rapport à l'alsacien ?

Ma langue maternelle tient évidemment une place particulière dans mon cœur. Je la parle couramment depuis que je suis né, avec les gens qui me sont chers, mais aussi dans la vie de tous les jours, avec mes amis ou au travail, le plus souvent possible, partout où je le peux.
Avec l'Europe, le bilinguisme est un atout essentiel, surtout pour les enfants. Beaucoup d'entre nous s'investissent dans la promotion de la langue et ça marche ! Le théâtre alsacien en général et le TAS en particulier, notamment avec le « Holzschumännele  », la websérie dans laquelle je joue le rôle principal, occupent une place importante dans cette promotion.
Lorsque Louis, mon fils de 5 ans, me dit « Ich bin stolz elsässisch ze redde » et qu'il le parle avec des enfants de son âge, c'est une victoire pour moi, Céline ma compagne, et nos parents. J'espère qu'à leur tour, ces petits transmettront ça à leurs propres enfants. J'ai beaucoup d'espoir : je suis sûr qu'on va y arriver, avec la volonté et l'engagement de chacun.
Elsässisch isch bombisch un het e Zukunft !

Propos recueillis par S.Schaetzlé.

 



 

Un Bretzel d'Or pour Philippe Ritter

 

Le samedi 22 octobre 2016, au théâtre municipal de Colmar, l'Institut des Arts et Traditions Populaires d'Alsace, sous la présidence de Jean-Marie Vetter et en présence de Gilbert Meyer, le maire de Colmar, a organisé sa cérémonie de remise des Bretzels d'Or, animée par l'artiste de cabaret Yves Grandidier.

La promotion 2016 a été baptisée « Martin Schongauer », en l'honneur de la Société Martin Schongauer, qui s'est vue décerner le Grand Bretzel d'Or pour son travail de conservation et de promotion des œuvres du Musée Unterlinden.

Au cours de la cérémonie, Philippe Ritter, sociétaire du Théâtre Alsacien Strasbourg, auteur de nombreuses pièces et également metteur en scène de la troupe des Hybrides de Pfulgriesheim, a été récompensé d'un Bretzel d'Or pour l'ensemble de son œuvre. Après Félice Haeuser, Marcel Spegt, Christian Royer et Pierre Spegt, il rejoint la liste de nos membres distingués par ce prix imaginé par Germain Muller. C'est avec beaucoup de fierté que le TAS lui adresse ses plus vives félicitations, en espérant partager encore longtemps sa passion pour le théâtre.

 

Les pièces de Philippe Ritter :

Alli Mitnander, 2010

Alles Numme Theater, 2011

E Wihnàchtstraum, 2011

Zehn vor Sechs
un alli warte druff, 2013

E Goldiger Schwejersohn, 2014

Im Scapino sinni Faxe, 2016

E Lustiger Strohmann, 2016

 

Quelques grands rôles :  

D'r Ami Fritz, 1998

E Dirmel am Disch, 2000

's Iwerzwerich Käthel, 2001

Himmel ohne Sterne, 2002

's isch Mitternacht Dokter Schweitzer, 2006

Enfin… redde m'r nimm devun, 2007

Im Scapino sinni Faxe, 2016

 


 

Accès au théâtre et stationnement
durant le Marché de Noël

 

Dates et horaires du marché de Noël

  • le 25 novembre, de 14h00 à 21h00
  • du 26 novembre au 23 décembre, de 11h00 à 20h00 tous les jours, nocturne jusqu'à 21h00 les vendredis et samedis
  • le 24 décembre, de 11h00 à 18h00

Stationnement dans la Grande Île

  • interdit en voirie sur l'ensemble de la Grande Île, 24h sur 24 et 7 jours sur 7
  • interdit dans les parkings Kléber, Gutenberg, Tanneurs et Broglie sauf pour les abonnés
  • pour contacter la fourrière : se présenter au centre administratif (parc de l'Etoile) bureau de la fourrière niveau 0, avec permis de conduire, carte grise, carte verte - accueil 24h/24 et 7j/7, tél. 03 90 40 14 00

Circulation interdite sur la Grande Île de 11h00 à 20h00 (21h00 les vendredis et samedis) sauf pour :

  • les véhicules de secours
  • les abonnés des parkings (avec un macaron collé sur le pare-brise du véhicule)
  • les personnes à mobilité réduite disposant d'un justificatif (voir détails ci-dessous)
  • les cyclistes pourront accéder mais sont invités à mettre pied à terre en cas de forte affluence
  • chaque véhicule est susceptible d'̂être fouillé

Circulation des tramways

  • la station Broglie ne sera pas desservie pendant toute la durée du marché de Noël.
    Les spectateurs du théâtre sont invités à emprunter la station République.
  • la station Homme de Fer ne sera pas desservie aux heures d'ouverture du marché de Noël.
  • la station Langstross - Grand Rue ne sera pas desservie de 11h00 à 20h00 durant les week-ends et du 19 au 24 décembre aux mêmes horaires.

Précision : ces stations ne sont pas desservies, mais les passagers peuvent rester dans les tramways.

Pour plus d'informations contacter ALLO CTS au 03 88 77 70 70 :

  • du lundi au vendredi dès 7h30 et jusqu'à 19h00 sans interruption.
  • le samedi de 8h30 à 12h15 et de 13h15 à 17h15.

Autres informations sur le site de la CTS

  • taxis uniquement pour la clientèle à mobilité réduite : l'accès dans le cadre de courses précommandées ou pour la dépose ou la prise en charge de la clientèle à mobilité réduite, sur justification de l'adresse de prise en charge du client, d'une mention de la course dans le carnet de réservation

Solutions d'accès pour les personnes à mobilité réduite

  • Véhicule personnel : équipé d'un macaron "handicapé", sous réserve de contrôles, pourra pénétrer s'il n'a pas à se garer sur l'espace public ; pas de stationnement en voirie possible.
  • Taxis : dans le cadre de courses précommandées, les taxis seront autorisés à pénétrer dans la zone.
  • Pour rappel, chaque personne doit être en possession de ses papiers d'identité ainsi que le chauffeur. Les forces de l'ordre sont en droit de fouiller le véhicule à chaque passage.

 

Pour toute question sur
les modalités d'accès à la Grande Île :

numéro vert gratuit : 0 800 43 60 60 (du lundi au vendredi de 9 h00 à 17 h 00)

 

 

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